Politique : Les dangers d’un régime parlementaire

Politique : Les dangers d’un régime parlementaire

Des députés ont eu « l’ingénieuse » idée de provoquer un coup de tonnerre dans un ciel qui semblait serein en attendant les élections législatives et régionales du 20 avril 2024 en proposant la modification de la Constitution. Le fil rouge de cette initiative est de passer, désormais, à un régime parlementaire. Les proposants semblent convaincus que c’est un régime qui générera moins de problèmes liés aux élections et donnera plus de poids aux députés. Si dans des pays européens et asiatiques ce système est appliqué, il y a toujours des difficultés qui constituent des dangers dans la gestion des affaires de la cité.

Dans des pays où ce système est pratiqué, au lendemain des élections législatives, le climat politique devient pollué si aucun parti n’obtient la majorité pouvant favoriser le choix du président du Conseil. Cela donne lieu aux jeux d’alliances qui peuvent prendre des mois. Pire on assiste, parfois, à des alliances contre nature qui rendent instable le pays. Il s’installe donc un désordre politique qui affecte tous les domaines d’activités.

En Afrique s’il arrive qu’après les législatives, aucune majorité ne se dégage et que les alliances ont de la peine à se nouer, à défaut de retourner aux urnes, l’armée serait tentée d’intervenir pour mettre au pas les politiques. En clair, en Afrique, le régime parlementaire n’est pas une solution contre des velléités de coup d’Etat militaire. Ce régime ne signifie pas absence de gabegie, de corruption, de népotisme, de violation des droits de l’homme, d’impunité, de détournement de deniers publics, d’étouffement des libertés publics et autres.

La Rédaction

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