Gestion des déchets plastiques : Le Ministère de l’Environnement renforce les capacités des acteurs de la sous-région

Gestion des déchets plastiques : Le Ministère de l’Environnement renforce les capacités des acteurs de la sous-région

Dans le cadre d’un projet régional conduit par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, il s’est tenu, le 03 avril 2024 à Lomé, un atelier sous-régional avec pour objectif de renforcer les capacités des acteurs sur les stratégies de gestion des déchets plastiques. Cette rencontre a regroupé des acteurs de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali et le Togo.

Dans son mot de bienvenue, Mme Yaou Méry, Responsable de la Direction de l’Environnement et des Ressources Forestières, a indiqué que le Togo, son pays, a pris des dispositions depuis 2020 pour venir à bout des déchets plastiques, mais les résultats ne sont pas encore concrets. Malgré des textes réglementaires portant sur l’interdiction de l’usage des sachets plastiques ainsi que des sensibilisations, révèle-t-elle, les populations persistent dans l’usage des sachets plastiques non bio dégradables. Aussi, précise-t-elle, la difficulté à venir à bout de ce fléau est due à la porosité de nos frontières favorisant l’entrée de ces sachets sur le territoire à des fins commerciales. « C’est pour pouvoir gérer les déchets que l’usage de ces sachets plastiques engendre que nous outillons les acteurs qui oeuvrent pour la protection de l’environnement », a-t-elle souligné.

Dans son discours de lancement de cet atelier, le Colonel Koffi A. Dimizou, Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, représentant son ministre pour la circonstance, a d’abord remercié au nom du gouvernement l’ensemble du système des Nations Unies pour les efforts qu’ils entreprennent en vue de l’épanouissement des populations, avant de souligné que la pollution plastique est extrèment préoccupante par ses plus de 400 millions de tones de déchet produit chaque année dont environ 10% seulement sont recupérés et recyclés. « Ces pollutions représentent un danger pour la biodiversité et sur la santé humaine. D’où la nécessité de définir des stratégies pour venir à bout de manière efficace de ces déchets », a-t-il indiqué. Il a invité les participants à prendre au sérieux les thématiques pouvant susciter des apports et critiques constructives en vue d’une protection efficace de notre écosystème.  

La Rédaction

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